Kamikochi, l'ascension (3)
Je vous ais bien eu !
Tel un conteur sachant captiver l'attention de son auditoir j'ai omis de vous donner un détail important. Je ne vous ai pas donner le nombre exact d'étapes ! Et après la troisième: longer le Pierrier, nous arrivons "directement" au refuge. Mais j'en vois qui sourient au fond. Savez-vous quelle heure il est lorsque nous atteignons notre but ? Il est 10h. Demarré entre 6h et 7h, cela fait tout de même un peu plus de 3 heures de marche en ascension constante. Bien que nous ayons fait plusieurs pauses, nos jambes fatiguent et notre estomac crie famine.
Des ouvriers charpentiers japonais qui, passant par là, se sont dit qu'ils allaient faire un peu de boulot pour passer le temps et agrandir le refuge.
Nous voici donc arriver au point désiré. Même si le sommet était un but antérieur, notre inexistant entrainement de randonneur ne nous permettait pas d'y arriver en temps, en heure et en forme. Bien, maintenant que tout est dit, cassons la croute !
Moi, tout les matins, je prend mon café sur ma terrasse.
Quel mignon petit refuge ! Des petits emplacements avec des tables et des chaises de pierre permettaient à quiconque de s'installer et de se restaurer avec une vue resplandissante. La boutique vendait aussi quelque ravitaillement dont des bières que nous achetâmes au prix fort pour fêter notre superbe randonné couronné de succés. Aussitôt nous repartissions nos vivres sur cet établis de roche: bières, lamelles de fomages, viandes séchés, chips, porc en conserve (à ne manger qu'en cas de fin du monde) et salade de fruit en conserve (idem).
La décision de rester ici jusqu'à midi puis de redescendre fut prise. Il était donc temps de prendre quelques photos du lieu:
Anaïs part se ballader un peu plus haut pendant que moi je roupille ma sieste allonger au soleil sur un grand rocher. Resultat : la tronche un peu grillé.
Zoom magique sur la vallèe pendant la ballade solitaire d'Anaïs.
Le sommet tant convoité.
Bon, le temps passe vite (surtout sur un blog), et il va falloir redescendre. Ah mais que… ?
La suite demain !
Martin